Il

Il est patient, à l’écoute. Il a toujours été là, depuis plusieurs mois. Il m’a permis de tenir le coup à plusieurs reprises.

Il m’a rassuré, il a su être présent sans être étouffant. Il a su me calmer à des moments où je ne pouvais plus me supporter. Il était même présent quand j’étais malade et que j’en pouvais plus de vomir mes tripes. Il me permet de tenir le coup quand la solitude me broie le ventre. Il me permet de tenir le coup quand les angoisses s’emparent de moi, que je ne vis que par elles, parfois.

Il me fait rire à chaque instant par ses poses, par ses mimiques uniques, me permettant de m’évader un instant de mon univers. Il est un monde à lui seul.

Je pense pouvoir dire que je suis aussi importante pour lui, que lui pour moi. J’ai été présente quand il a eu besoin de moi, et il est toujours présent à chaque instant où je vais mal.

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Photo perso

Odin. Mon Odin. Mon antidépresseur, mon anxiolytique. Mon félin, mon bébé chat. Mon histoire avec lui date maintenant de presque 7 ans. Je l’ai recueilli de la rue, et pris sous mon aile. Après un déménagement, il s’est perdu. Je l’ai cherché pendant des heures, des jours, et semaines entières. Je n’ai pas lâché l’affaire et je l’ai retrouvé. Mon félin, mon Odin, est celui qui a été le plus présent dans mes moments de solitude. Les moments où cacher dans le noir, mes monstres se sont livrés à me broyer les entrailles, à me faire douter de moi, à me faire trembler de terreur. Il les a vus et il est venu me calmer par des miaulements de chaton, par des ronronnements, par des câlins.

On a tendance à dénigrer la présence d’un animal de compagnie. Et pourtant.. leur présence vaut de l’or.

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