La parenthèse

Ca me fait du bien ce genre de parenthèse. Ca m’arrive peu souvent depuis quelques années. En ce moment j’ai vraiment l’impression de réussir à faire les choses pour moi, pour mon bien. Me prenant ma personne en compte, en premier avant les autres. Mettre de côté ce qui me peut me heurter, me blesser.

Ce n’est pas tous les jours évident, surtout que le mois d’août est un mois particulier. C’est le mois du pic émotionnel. Je sais exactement pour quelles raisons je suis dans cet état.

Mais à la différence de ces dernières années, j’ai totalement accepté d’aller mal. Je le disais même. « Ouais bah là, franchement, c’est pas une période folichonne ». J’ai accepté que pendant une journée ou plusieurs j’aille mal. Je me suis dit que j’avais le droit. Je me suis également dit que je n’avais aucune obligation d’aller bien tous les jours non plus, ou même une demie-journée. Ca m’a débloqué une vision arrêtée que j’avais. Si j’allais mal le matin, j’allais passer inévitablement une mauvaise journée. Et en fin de compte, non. À partir du moment où je me disais « Bah là maintenant c’est la merde, mais cet aprem ça va aller mieux » bah petit à petit, je me suis sentie mieux.

Grâce à Anya, je me suis achetée un nouveau carnet de gratitudes/de petits bonheurs. On peut penser que c’est de la merde, je le conçois. Mais si vous prenez ce carnet pour marquer des bons moments passés dans la semaine, bah ça vous fera plein de petits souvenirs. Et je suis certaine que je vais être satisfaite de l’avoir fait à la fin de l’année.

Je sais que tout peu basculer du jour au lendemain, que ces pensées positives peuvent à nouveau m’échapper. Mais j’ai cette sensation que j’ai eu un déclic me permettant d’aller mieux et d’accepter pleinement mes moments de moins bien, comme mes moments de biens. Ca me fait du bien. Vraiment. J’en profite donc de peur que tout bascule à nouveau.